II. DÉVELOPPEMENT DE LA MUSIQUE TECHNO DE DETROIT
II. 1. Caractéristiques de la Techno de Détroit
Au début des années 1980, la ville de Détroit est à la convergence de facteurs humains et technologiques uniques aux USA. À la fois héritière de la mélancolie de la Soul de la Motown et nourrie par les ryhtmes répétitifs des chaînes de production de l'industrie automobile, l'enfance des compositeurs les prédispose à impulser un nouveau paradigme esthétique. Une nouvelle pratique de composition expérimentale apparaît, sur des séquenceurs à quatre modalités : On-Off, Off-On, Off-Off, On-On.
Les détracteurs de la musique Techno arguent souvent qu'elle ne propose pas de chant, donc pas de chanson. Pas de chanteur, donc pas de leader, donc pas de groupe. Pas de ligne mélodique distincte à laquelle adhérer ou que l'on puisse siffler. Selon eux, il en ressortirait donc une certaine froideur. Or, dès les premières productions du duo Inner City, Juan Atkins et Derrick May intègrent à leurs pièces du chant faisant référence au phrasé Gospel, dès 1988 sur les titres « Good Life1 » et « Big Fun2 ».
Une autre caractéristique rebute nombre d'auditeurs et critiques : la substitution du batteur-percussionniste vivant par la boîte à rythmes. En résulterait un manque de subtilité et de vie, un jeu trop carré et chirurgical. Or, d'un point de vue du solfège, ce type de rythmique n'est employé par aucun autre genre musical et représente une innovation, grâce aux effets de synocope et de swing de la fonction shuffle présente sur de nombreuses machines, dont les modèles Roland TR 808 et TR 909.
Le groupe Kraftwerk, ou « Centrale Electrique » en allemand, revendique comme choix esthétique délibéré de produire une musique froide. Les musicens décident de ne pas se produire sur scène face à un public, comme lors de concerts de Rock'n'Roll, mais à l'écart des regards, dans les cabines « DJ Booth » des Clubs, laissant l'audience danser face à face. Vingt ans avant Daft Punk, ces musiciens optent pour la radicalité en décidant de ne pas montrer leur visage, tel Mad Mike du label Underground Resistance justifiantses apparitions cagoulé : « La Techno n’a pas de visage, voilà pourquoi je n’ai pas de visage3 ».
Ainsi, la difficulté majeure semble à l'époque de faire accepter au grand public une forme nouvelle de représentation musicale. Pourtant, les boîtes à rythmes sont alors utilisées dans les productions pop de chanteurs mainstream. De plus, la généralisation du playback n'est déjà plus un secret, menant à la constitution de groupes fantoches au succès planétaires. Tels Bonney M4 ou Milli Vanilli5 dont les chanteurs apparaissent sur scène ou à l'écran, alors qu'auditeurs et spectateurs n'ont jamais entendu le véritable son de leur voix. Les interprêtes sont des comédiens mimant les paroles et le réel chanteur est Frank Faran, un producteur allemand ayant enregistré une bande playback dans son studio.
À ces partis pris esthétiques vient s'ajouter la part légendaire obscure attribuée à tout genre musical naissant : celle de corrompre la jeunesse. Or, comme le Rock'n'Roll, la musique Techno à ses débuts était auréolée d'une revendication d'authenticité, dont les héritiers subvertiront les principes fondamentaux. Parmi lesquels, le rejet inconditionnel de toute drogue. Loin de la consommation récréative caricaturale ayant cours sur les plages d'Ibiza, les stupéfiants ne renvoient pas ici à l'hédonisme insouciant, mais au grand banditisme de l'histoire de Détroit et à ses conséquences directes : trafic d'armes illégal, prostitution et paupérisation.
Une autre pierre d'achoppement est le rejet frontal de l'industrie du disque, telle que répandue jusqu'alors. Le groupe et label Underground Resistance produit en 1992 le titre « Fuck the Majors6», dans une volonté assumée de déflagration sonore, se présentant sur scène en tenue de camouflage et masques à gaz, dans une imagerie proche du terrorisme. « En utilisant l'énergie potentielle inexploitée du son, on va détruire ce mur, tout comme certaines fréquences détruisent le verre. La musique Techno est basée sur l'expérimentation. C'est la musique du futur de la race humaine7». Ce rejet est autant philosophique que physique, car les premiers musiciens Techno boycottent le support numérique CD alors naissant, entendant se consacrer exclusivement au disque vinyle, en raison des normes de qualité alors en cours. Cette volonté joue alors en défaveur de ces radicaux, car leur diffusion en dehors des grandes villes était assez rare.
Musique écrite sans partition, la Techno offre une place majeure, non pas aux notes, mais à l'espace entre les notes, comme Arthur Jafa le décrit et résume dans le concept de « Dub Structure ». Selon ce vidéaste et directeur de la photographie vivant à Los Angeles, cette structure est l'un des éléments les plus anciens de la musique d’inspiration africaine : « Tout s'efface, tout sauf une chose, un son, comme dans le Dub, ou dans la Techno. Là, où il y a un rythme comme dans le Jazz avec les charlestons… Vous savez ce son qui est le seul qui continue ? C'est une structure musicale bien sûr, mais sur un plan psychanalytique profond, le « Dropout »dans la Techno et toutes les formes de composition noire découle de l'idée du manque8 ».
La structure de ces pièces musicales est novatrice, car les morceaux eux-mêmes, une fois pressés sur support vinyle destiné à être mixé par un Dj, deviennent un instrument, lui permettant l’enchaînement sans fin des disques entre-eux grâce à une synchronisation des tempi. Ainsi, les introductions et codas sont singulièrement longues et essentiellement rythmiques, le plus souvent proches du Four on the Floor. Ce pattern est utilisé dans le Disco et certains styles de musique électronique, constitué d’une pulsation régulière, uniformément accentuée sur une métrique 4/4, dans laquelle la grosse caisse « Kick » est frappée sur chaque temps de la mesure. Rythme inspiré des orchestres de Swing des années 1930 et de musiques militaires plus anciennes. Ce motif trouve une place particulière dans la musique Techno à travers sa mise en avant dans l'orchestration, toujours plus intense, jusqu’à devenir le point central d'un morceau, de par son omniprésence.
Carl Craig utilise la métaphore architecturale, afin de définir les principes fondamentaux de composition de sa musique. Inspiré par l’architecture des immeubles à la fois grandiloquents et délabrés qui créent un Esprit : « Les plans seraient la ligne de basse et les courbes des lignes de violons, et les colonnes seraient la rythmique9 ». Ainsi, le milieu sociale et géographique est un substrat pouvant expliquer l’émergence de ce mouvement musical, tout comme la recherche d’une certaine dimension philosophique. Par ailleurs, l’aspect technologique constitue un facteur majeur dans son incarnation.
II.2. De l’importance du matériel
L'apparition du Home Studio permet aux premiers créateurs de la Techno de produire leurs oeuvres sans maîtrise de la théorie musicale, sans maison de disques et sans contraintes financières. Là où le mouvement Punk10 britannique, apparu quelques années plus tôt, s’approprie les instruments de formations le précédant, la musique Techno arrive dans l’effervescence des innovations électroniques japonaises du début des années 1980 et n’aurait pu émerger autour d’une guitare, d’une basse et d’une batterie. L'usage systématique d'instruments électroniques à l'époque déconsidérés et totalement dévalués (Roland TR-909, Roland TB-303, TB 606, Yamaha DX100...) confère aux pièces une couleur sonore particulière, une signature immédiatement reconnaissable.
Dans l’une de ces définitions de la musique Techno, le DJ et producteur français Laurent Garnier parle de « Musique noire, par le biais de technologie blanche11 ». Toutefois, le musicien ne mentionne pas la composante asiatique indissociable de l’émergence du mouvement. Car, il s’agit plus précisément d’une musique unissant Amérique et Afrique, influencée par les techniques d’écriture des compositeurs européens et rendue possible par la technique électronique asiatique. En effet, au début des années 1980, la totalité des machines utiliséespar ce genre proviennent du Japon12. Détournées de leur fonction première d’accompagnement pour instrumentiste solo, les innovations des firmes Roland, Yamaha ou Korg ont apporté à la musique Techno, comme à la House Music et au Hip-Hop, un son propre.
Jeff Mills éleva au rang d’instrument à part entière une référence comme la TR 909, proposant des démonstrations de composition et d’improvisation filmées13. Ce séquenceur réalisé en 1984 offre 11 sons modifiables, 96 motifs de rythmes, 4 chaînages différents, 896 mesures maximum, une interface pour cartouche mémoire M64C optionnelle, une interface cassette pour la sauvegarde des données, une synchronisation externe (prise DIN à cinq broches, uniquement en entrée), une synchronisation MIDI, des fonctions Shuffle, Flam et Accent, des sorties audio stéréo séparées, pour des dimensions de 486 x 105 x 300 mm, un poids de 4,5 kg et un montant de 9 550 francs au taux de l’époque. En 1997, dans l’album « Homework » des Daft Punk, un hommage est rendu à cette boîte à rythmes iconique du style, dans le morceau « Revolution 90914». En 2015, les grandes firmes sortent des versions mises à jour de ces références historiques, tel Roland et sa collection Boutique15, alors que des entreprises plus modestes développent des clones de ces machines. Une tendance globale également présente avec des instruments plus anciens, telsque le Mellotron16, entre hommage et stratégie marketing du vintage.
Le relevé et l’analyse d’une des pièces les plus populaires de la Techno de Détroit peut nous révéler nombre de points saillants à propos de la composition, en partie dictés par la logique des séquenceurs de l’époque.. Le morceau instrumental The Bells17, produit en 1996 par Jeff Mills concentre un certain nombre de caractéristiques. Il sera par la suite réinterprété en live par son compositeur18 et adapté en version symphonique par l’Orchestre Philharmonique de Montpellier19.
Tenant un tempo fixe de 138 BPM sur 165 mesures durant 4’45’’, la pièce est construite autour d’éléments percussifs réalisés à partir d’une boîte à rythmes Roland TR 909 : Kick, Hh & Oh, Clap, Ride. Sur ce dernier son, un jeu pitch du grave vers l’aigu, caractéristique de cette machine, apparaît à 1’42’ et pourrait faire penser à une erreur de programmation durant l’enregistrement, car il n’apparaît nulle part ailleurs dans la pièce. L’emploi du Clap à contretemps, au lieu des temps faibles, rappelle le Gospel. Durant les 32 premières mesures, à l’ostinato de basse en La, s’ajoute un synthétiseur rythmique effectuant un accord variant des notes La-Mi-Do. La ligne mélodique Fa-Sol#-La-Sol# s’étend des mesures 33 à 73, puis 81 à 89 après un court break percussif. Elle suit une structure alternant l'exécution de mêmes notes par deux instruments différents : Bell A / Bell B, suivant le schéma AB-AA-BBBB-AB AB-AAAA-BB-AB. Les divers instruments sont amenés ou mutés, soit de manière brutale par des effets de cut. soit par strates progressives, telle la basse mélodique à laquelle a été appliqué un arpégiateur, de la mesure 109 à la fin de la mesure 145. La pièce se termine sur la même trame qu’à son début, facilitant l’enchainement du DJ avec un autre morceau. Hormis les traitements de correction (équalisation, compression…), peu d’effets esthétiques sont employés, à part la distorsion. L’ensemble donne une impression de matière à l’état brut. Outre la simplicité apparente de la composition, proche de l’école minimaliste américaine de Steve Reich ou Philip Glass, c’est la recherche d’un son unique qui qualifie également la Techno de Détroit. Cette identité sonore réside-t-elle dans les machines ou dans l’âme que les hommes lui insufflent, rappelant l’oeuvre d’animation « Ghost in the Shell » sortie en 1989, du japonais Masamune Shirow et abordant la relation de l’humain à la machine ? Ainsi, même si l’aspect matériel est essentiel, être originaire de Détroit et posséder les machines adéquates n'est pas suffisant pour se revendiquer compositeur de la Techno de Détroit. Cette approche technologique connaît ses limites, car comme l'avance Jeff Mills : « La plus grande technologie que nous ayons, c’est notre esprit et notre sensibilité, intelligence et imagination20».
II.3. Vers une A.O.C. ?
Les tentatives de description de la musique Techno de Détroit sont multiples. Évoque-t-elle une musique ne pouvant exister que dans le contexte spatio-temporel du Michigan des années 1980, relevant d’une Appellation d’Origine Contrôlée ? Fait-elle référence à un style de composition musicale atemporel et universel, pour peu que ses canons d’écriture soient respectés ? Est-il envisageable de réaliser un exercice de style, de composer un morceau dans le genre de Détroit, comme l’on écrirait un poème ou exécuterait un tableau, à la manière de… ?
Arrivée tardivement, la dénomination « Techno » est apparue par nécessité, afin de la distinguer de la commercialisation grandissante de la production mondiale dérivée de cette source originelle. Parmi les artistes principaux du genre, certains sont considérés comme fondateurs dont notamment The Belleville Three, réunissant Juan Atkins, Kevin Saunderson et Derrick May. En 1997, le morceau « Teachers21 » du duo français Daft Punk, liste l’ensemble des « professeurs en son » auxquels ils souhaitent rendre hommage dans leur premier album « Homework », soit « Devoirs » en français : « Paul Johnson, DJ Funk, DJ Sneak, DJ Rush , Waxmaster Hyperactive Jammin Gerald, Brian Wilson, George Clinton, Lil Louis, Ashley Beatto, Neil Landstrumm, Kenny Dope, DJ Hell, Louis Vega, K-Alexi, Dr. Dre is in the house, Yeah ! Omega in the house ! Gemini is in the house ! Jeff Mills is in the house ! DJ Deeon, DJ Milton, DJ Slugo, DJs on the low ! Green Velvet, Joey Beltram, DJ Esp, Roy Davis, Boo Williams, DJ Tonka, DJ Skull, DJ Pierre, Mark Dearborn in the house, Yeah ! Todd Edward's in the house ! Romanthony's in the house ! Ceevea in the house ! Luke Slater, Derrick Carter, Robert Hood, Paris Mitchel, Dave Clarke is in the house ! Van Helden in the house ! Armando in the house ! Surgeon's in the house, Yeah ! ».
S’il appartient généralement aux historiens et musicologues de définir a posteriori l’acception de certains termes, il semble pertinent de se fier à ce que ses créateurs en disent eux-mêmes. Ainsi, pour Stacey Pull22 aka Black Flag : « La Techno est une musique émotionnelle. L'objectif premier est de faire de la musique sur le sol de sa chambre, sans chercher un studio ou une maison de disques pour trouver le respect. Enregistrer une cassette chez soi et l’apporter dans un club ou une rave et voir les gens danser le soir-même. Le rôle d’un DJ est d’éduquer le peuple, pas de jouer des hits ou ce qu’attend l’audience. Il se doit de manipuler leur esprit pour leur faire écouter la musique sur laquelle ils ne danseraient pas normalement. Le mener dans un voyage musical. »
Selon Eddie Flashing Flawkes23 aka City Boy, la question de la légitimité des origines géographiques est prégnante : « À Detroit, nous n’avions pas de sampler, donc nous devions jouer la musique nous-mêmes : programmer les boîtes à rythmes et plaquer des accords de Jazz ou de Funk. C’est devenu un businessplanétaire. Comment quelqu’un qui vient de Suisse peut venir me dire que ce que je fais n’est pas de la Techno ? Avant même que tu naisses, j’étais déjà DJ ».
Derrick May24, insatisfait de l'appellation « Techno » propose « High Tech Funk », insistant sur l'âme de la musique Techno, héritière directe de la Soul des années 1970, en ces termes : « Tu peux être aussi technique que tu veux, avoir autant d’ordinateurs que tu veux… mais si tu n’as pas l’âme Soul, ça ne sert à rien. C’est l’élément qui nous rassemble tous. Si tu ne l’as pas, tu ne l’auras pas. Il y a maintenant plein de courants de Techno à travers le monde. J’essaie de comprendre ce Soul Puzzle originaire de Detroit. Les gens nous ont vus et se sont dit : je peux le faire aussi ! ».
Enfin Kenny Larkin25 aka Art of Dance, considère n'avoir jamais cherché « à faire spécifiquement de la musique de danse pour les clubs, mais juste ce qui me vient à l’esprit et au coeur : de la bonne musique électronique. Techno est un terme extrêmement mauvais, car toutes ces compagnies font des Techno Boxes : tu pousses une note Techno et il y a un morceau Techno dessus, tout le monde veut faire un morceau Techno. C’est la pire chose qu’il aurait pu arriver à cette musique ».
A la croisée d'influences littéraires et philosophiques diverses, un roman d'Alvin Toffler édité en 1980 fournit l'origine du terme « Techno Rebels » mise en exergue par Juan Atkins. L'ouvrage d'anticipation intitulé The Third Wave26 est une réflexion sur l'usage de la technologie dans la société et sur ses dérives, préfigurant la pensée transhumaniste. Par la suite, la notion d'Afro-Futurisme prendra l'ascendant sur les thèmes de la science-fiction dans les sujets abordés par les pièces musicales. Selon cette théorie, aucun avenir n'est envisageable pour les Américains Afro-descendants sur Terre, en dehors des ghettos où sévissent la violence et la drogue. La seule issue possible se trouve pour eux dans l'espace intersidéral. Ainsi, dans certaines productions d'Underground Resistance, des samples de la série télévisée Star Trek sont utilisés, rajoutant une référence à la culture pop.
Afin de réaliser des compositions « à la manière de Détroit », nombres de vidéos explicatives proposent un mode d'emploi visant à apprendre les rudiments du style, n'aboutissant qu'à une copie fade, telle celle proposée par James Wiltshire de la Point Blank Music School27. Selon cette méthode, nous avons composé 32 mesures d'une pièce28 respectant les codes et outils fondamentaux. Puis, nous avons fait écouter le résultat, indépendamment et sans explications, à trois Djs professionnels : Clayton Guifford, Alex Rolland et Sal Paradise. Leur retour est unanime : « Cela ressemble plus à du Laurent Garnier plus qu'à de la Techno de Détroit. La Techno de Détroit a une rudesse une mélancolie brutale, une insidieuse mélodie qui sont souvent diluées dans les copies. Bien sûr il y a de très bonnes copies, comme Aril Brikha29, par exemple. Je parlerais davantage d'hommage ».
Les musiciens Cornelius Harris et John E. Collins évoquent la réception de ce style par le grand public de l'époque : « Les gens ne savaient même pas qu’ils dansaient sur de la Techno, c’était juste de la bonne musique en 1985, comme « No UFOS30 » de Juan Atkins. Les premiers morceaux de Detroit se veulentuniversels. Malheureusement, certaines personnes se font une image romantique de Detroit, la ville en ruine où les musiciens produisent leurs oeuvres en esquivant les balles perdues. La ville a joué un rôle significatif dans l'émergence de la Techno. Je ne sais pas si ça aurait pu arriver dans une autre ville. Certainement pas 31».
1 Inner City, Good Life, 1989 / https://youtu.be/KJxJxr9RlKM
2 Inner City, Big Fun, 1988 / https://youtu.be/Gr-zG-IXDyo
3 In Techno Storie 1, Morgane Production & Histoire, 2004 / https://youtu.be/49J5HJViOOw
4 In Frank Farian about Boney M Project , 2006 / https://youtu.be/Sees4PzGlBE
5 In Farian, The Man behind Boney M & Milli Vanilli,Traxpotation 2020 / https://youtu.be/SpU3ZGggeoQ
6 In Fuck the Majors, Underground Résistance, 1992 / https://youtu.be/YFmCvM0V77U /
7 In Black to Techno, by Jenn Nkiru / Frieze & Gucci, 2019 / https://youtu.be/WqVq_QMH46E
8 In Black to Techno, by Jenn Nkiru / Frieze & Gucci, 2019 / https://youtu.be/WqVq_QMH46E
9 In Techno City : What is Detroit Techno ? / https://youtu.be/a2gr73FQ9-s
10 In Hein Fabien, Do it Yourself - Autodétermination et Culture Punk / Editions Passager Clandestin, 2012
11 In Techno Storie 1, Morgane Production & Histoire, 2004 / https://youtu.be/49J5HJViOOw
12 cf. Annexe I / Etude sur les laboratoire de sons japonais 1940-1960
13 In Exhibitionist Mix 3, TR 9090 WorkOut, 2017 / https://youtu.be/eU-UsvYbIV0
14 Daft Punk, Revolution 909, 1997 / https://youtu.be/Wtd6DvLoCsU
15 Roland Company Official Website / https://www.roland.com/fr/promos/roland_boutique/
16 cf. Annexe III / Etude comparative des Mellotron 400 et Mini 4000D
17 Jeff Mills, The Bells, 1996 / https://youtu.be/DwpedKWwS3w
18 Jeff Mills, The Bells, Ultimo Disco, 2013 / https://youtu.be/VWlcVRmfUXo
19 Jeff Mills, The Bells, Blue Potential DVD, 2005 / https://youtu.be/STpOak4iAJY
20 In Techno Storie 1 Origines et Racines, Morgane Prod. & Histoire, 2004 / https://youtu.be/49J5HJViOOw
21 Daft Punk, Teachers, 1997 / https://youtu.be/3yq-NFiEywo
22 In Techno City : What is Detroit Techno ? / https://youtu.be/a2gr73FQ9-s
23 In Techno City : What is Detroit Techno ? / https://youtu.be/a2gr73FQ9-s
24 In Techno City : What is Detroit Techno ? / https://youtu.be/a2gr73FQ9-s
25 In Techno City : What is Detroit Techno ? / https://youtu.be/a2gr73FQ9-s
26 cf. Annexe IV / The Third Wave, Alvin Toffler 1980
27 In Style Guide: Techno Part 1: History and Sound Design / https://youtu.be/kXwA-BRoYQs
28 Écoute disponible sur : https://soundcloud.com/corvec/crr-techno-detroit-etude-1/s-nVK83XHbSka
29 Groove la Chord, Aril Brihka, 2008 / https://youtu.be/uM2It3WbXGk
30 In No UFOS, Juan Atkins, 1985 / https://youtu.be/KNz01ty-kTQ
31 In Trax Special Techno, 2018 / https://youtu.be/zMlchE_Em-Y?t=935